Vous rêvez d’un babyfoot de bar, mais vous ne savez pas encore très bien quel modèle commander ? Vous sur la bonne page ! Ici, je vous propose une sélection et un comparatif des meilleurs baby-foots de bar. Il y a des tables de jeu à tous les prix, tout dépend bien sûr de l’utilisation que vous souhaitez en faire.
Un babyfoot ne se choisit pas au hasard. Il y a quelques critères à analyser avant de passer commande. J’essaye donc de vous éclairer avec un guide d’achat aussi complet que possible, et je vous donne quelques conseils, pour vous permettre de commander le baby-foot le mieux adapté à votre établissement ou votre habitation.
Baby foot de bar : Comparatif des meilleurs
Babyfoot de bar : Les meilleurs !
Bistrot Mister Babyfoot : Le meilleur pas cher
Mister Babyfoot propose d’excellentes tables de jeu à des prix supers compétitifs. C’est le cas de ce modèle Bistrot, qui regroupe tous les éléments indispensables d’un bon babyfoot de bar, pour un prix étonnamment bas.
La caisse est en panneaux mélaminés et les pieds en bois massif. La conception est très sérieuse, avec un très bon niveau de finition. Il est bien lourd avec ses 93 kg, et reste parfaitement en place, même si deux joueurs de bon gabarit s’affrontent. La stabilité est excellente et c’est déjà une grosse qualité pour un babyfoot de bar.
Le look rappelle celui d’un Bonzini, sauf que vous avez la possibilité de choisir la couleur. Il y a 5 coloris possible : hêtre, acajou, blanc, gris et noir. On peut ainsi l’adapter à la déco de notre bar ou de notre salon. Un monnayeur désactivable est présent pour faire payer directement les parties.
Du côté des sensations de jeu, il n’y a rien à redire, on prend beaucoup de plaisir à taper la balle. Le tapis est en Gerflex, les joueurs en aluminium, on peut faire des gamelles royales, bref, il n’y a réellement aucun défaut à souligner. La seule question qu’on peut se poser, c’est sur la durabilité. Résistera-t-il aussi bien à l’épreuve du temps que les babyfoots plus haut de gamme que je présente plus bas ?
Stella Club : Un babyfoot pas cher et très sérieux
Stella fait partie des meilleurs fabricants de babyfoots, et ce Stella Club est l’entrée de gamme de la marque. Entièrement en bois MDF, il ne pèse que 65 kg, mais est parfaitement renforcé pour une stabilité optimale. Les buts sont en acier inoxydable, tout comme les barres télescopiques et l’ensemble de la visserie.
Le design est assez basique, on sent que la réduction des coûts a poussé le fabricant à faire quelques concessions. Ça reste cela dit un très beau babyfoot, disponible en plusieurs coloris, qui s’adaptera sans problème à un salon ou un petit bar. Il n’y a pas de monnayeur, on devra donc « louer » le meuble pour quelques minutes ou quelques heures.
Les sensations de jeu sont excellentes ! Les babyfoots Stella sont réputés pour la vitesse du jeu, et leurs parties plutôt spectaculaires. On le doit aux bandes obliques des deux côtés du terrain, qui renvoient sans arrêt la balle et qui permettent surtout de la lever facilement. Les ballons aériens seront nombreux, ce qui pimente le jeu et apporte des solutions d’attaque supplémentaires.
Pour le prix, c’est du très bon matériel. On a la possibilité de remplacer les barres, le tapis Gerflex ou bien les poignées, si le matériel venait à s’abîmer. Stella reste une valeur sûre même en entrée de gamme !
Babyfoot Marius : Le meilleur rapport qualité/prix
Marius est un fabricant français qui ne fait pas partie des marques historiques, mais qui propose de l’excellent matériel. J’adore le design de ce babyfoot, très moderne, disponible en plusieurs couleurs et partiellement personnalisable. Vous allez notamment pouvoir choisir entre plusieurs couleurs de maillot pour les joueurs. La caisse est en hêtre multipli et acier époxy, et les pieds en hêtre massif.
C’est un baby-foot très stable, avec 89 kg sur la balance et des renforts en acier un peu partout. Il ne vacille jamais, même sous les à-coups des joueurs les plus bourrins. Les buts sont en acier époxy, les barres en acier inoxydable, tout comme la visserie. C’est du solide !
Le plaisir de jeu est bien là. On retrouve de beaux joueurs en aluminium, peints à la main, qui permettent de mettre de très belles mines et des gamelles royales de toute beauté ! Le tapis Gerflex est parfait, bien remonté dans les angles, et il n’y a quasiment pas de zones mortes. La balle ne s’arrête presque jamais, sauf quand elle sort du terrain après un lob mal contrôlé.
Pour moi, c’est le babyfoot offrant le meilleur rapport qualité/prix. C’est du haut de gamme, mais à un tarif défiant toute concurrence. Il manque un monnayeur sur ce modèle, mais pour quelques centaines d’euros de plus, on peut l’obtenir. Ce baby foot Marius est un de mes coups de cœurs !
Bonzini Stadium : Un Bonzini pas cher
Lorsque que je dis « pas cher », ça reste très relatif. C’est un Bonzini, c’est toujours du haut de gamme, alors il faudra forcément mettre la main à la poche. C’est en tout cas le moins cher des babyfoots Bonzini. Le fabricant français propose en fait une version allégée du Bonzini B90 que je présente juste en dessous.
La qualité de fabrication est sérieuse, avec du bois mélaminé pour la caisse et des pieds en hêtre massif. On regrette tout de même de retrouver des buts en plastique ainsi que des amortisseurs en caoutchouc au lieu des ressorts en acier. Les finitions sont bonnes, mais il y a bien moins de détails que sur les modèles plus chers du même fabricant.
Le tapis est heureusement toujours en Gerflex et les joueurs en aluminium. Le confort et le plaisir de jeu sont toujours là, même si les 60 kg de ce Bonzini Stadium n’assurent pas une stabilité à toute épreuve. Les buts sont en plastique, mais le fabricant a ajouté une plaque en aluminium dans le fond pour continuer à faire des gamelles.
Au final, est ce vraiment un bon choix ? Si vous voulez absolument un Bonzini et que vous avec tout juste le budget pour ce Stadium, alors pourquoi pas. Pour ma part, je pense qu’il vaut mieux payer 100 € de moins pour un Marius, qui est à mon avis plus complet, ou bien économiser un peu pour acheter un véritable Bonzini B90.
Bonzini B90 : La valeur sûre
On a tous rêvé d’avoir un babyfoot de bar Bonzini B90. C’est la version plutôt « familiale », sans monnayeur, du B60 que je présente plus bas. Si vous ne voulez pas vous tromper, que vous souhaitez exactement les mêmes sensations de jeu que sur le baby-foot du café du quartier, alors ce Bonzini B90 est fait pour vous.
C’est une valeur sûre ! Avec sa caisse en hêtre multiplis et ses pieds en hêtre massif, il est particulièrement robuste. Ses 80 kg et sa structure renforcée le maintiennent bien au sol et permettent à tous les joueurs un peu énervés de libérer leur frustration.
Le design est classique, mais tout le monde adore ce vieux Bonzini. Les finitions sont remarquables, on sent ici qu’on a vraiment du matériel haut de gamme entre les mains. Les buts sont en acier inoxydable, les joueurs en aluminium, les barres en acier rectifié chromé, et on retrouve les fameux cendriers qui peuvent faire gagner ou perdre beaucoup de points…
Les sensations de jeu sont parfaites, c’est pourquoi ce baby-foot est utilisé dans les plus grandes compétitions. Alors oui, le prix est élevé, mais ça reste toujours aujourd’hui ce qui se fait de mieux. L’investissement est important, mais on sait qu’on va conserver cette table de jeu pendant plus de 15 ans sans problème.
Bonzini B60 : La légende
C’est le babyfoot de bar par excellence ! C’est lui que vous ou vos parents ont martyrisé pendant leur jeunesse, et il est peut-être encore en parfait état dans le même bar. Sa conception reste quasiment inchangée depuis les années 60, et le Bonzini B60 reste le meilleur babyfoot de bar et le plus fiable au monde.
Multiplis hêtre pour la caisse de 22 mm d’épaisseur, structure renforcée, pieds en hêtre massif, but en acier inoxydable, joueurs en fonte d’aluminium peints à la main, tapis en Gerflex, barre en acier avec roulements haute performance, bref tout est là pour prendre du plaisir pendant de très nombreuses années.
Le look est classique mais sublime, avec les mains courantes rouges bien large, les cendriers, la caisse bien épaisse, c’est un magnifique babyfoot et il est inscrit dans notre inconscient. C’est un meuble qui en impose dans une pièce, et il devient l’un des éléments de déco principaux dans un bar comme dans un salon.
Vous pouvez être sûr que son prix sera rentabilisé par tous les joueurs qui viendront faire fonctionner son monnayeur. En termes de jeu, vous retrouvez des gamelles royales qui claquent, des cendriers chanceux, et les fameux tunnels magiques. Tout est là pour des parties spectaculaires et inoubliables !
Comment choisir un baby-foot de bar ?
Le premier conseil que je peux vous donner, c’est de sélectionner l’un des modèles de mon comparatif, ou au moins l’un des fabricants présentés au-dessus. On va ensuite devoir se pencher sur certains critères avant de choisir le babyfoot de nos rêves.
La qualité de fabrication
C’est évidemment un critère primordial pour un babyfoot de bar. Tout dépend évidemment de la fréquentation de votre établissement. Peut-être aussi que vous cherchez un babyfoot de bar pour jouer chez vous avec des amis.
Si vous avez un bar ou un café, et que vous accueillez beaucoup de jeunes, alors votre baby-foot doit être aussi robuste que possible. On va privilégier le multiplis ou le bois massif pour la caisse, et les pieds devront toujours être en bois massif.
Les barres télescopiques seront en acier et les joueurs en aluminium. Ces derniers sont presque indestructibles. Votre baby foot doit être lourd. Plus il est lourd, moins il bougera lors des échanges, et plus la visserie et la caisse resteront en place.
Pour la maison, ou pour un petit bar ayant peu de fréquentation, vous pouvez vous tourner vers un meuble plus léger. Attention cependant à votre gabarit et celui de vos amis. Si vous êtes une équipe de rugbymen, tous au-dessus des 90 kg, alors il est préférable de prévoir un baby-foot robuste et bien lourd.
Avec ou sans monnayeur ?
Pour la maison, la question ne se pose pas ou presque pas… En effet, on a le droit de préférer un Bonzini B60 à un B90, tout simplement parce que la structure qui ramène les balles permet de réaliser un tunnel magique (ou chaudron). Vous ne mettrez sûrement aucune pièce dans le monnayeur, mais vous aurez la possibilité de réaliser des tunnels.
Pour un bar, le monnayeur n’est pas forcément indispensable non plus. C’est plus pratique s’il y a beaucoup de monde et que l’établissement est grand. Les joueurs se débrouillent tout seul, ils mettent la pièce dans la fente, ils tirent sur la petite poignée, et les balles tombent. Attention toutefois aux voleurs, qui pour 1 € peuvent repartir avec toutes les balles.
Sans monnayeur, on va « louer » le baby-foot, pour 30 minutes, une heure ou plus. C’est souvent un peu moins cher pour les joueurs, qui peuvent alors se permettre de consommer quelques boissons supplémentaires. C’est un peu plus contraignant pour le barman, qui doit donner et récupérer les balles à chaque fois, mais ça peut permettre aussi d’instaurer des règles. On peut notamment réclamer de conserver une pièce d’identité que l’on rendra quand les balles seront rapportées au bar.
L’expérience de jeu
C’est le plaisir qu’on prend sur un babyfoot, qui nous donne envie de jouer de nouvelles parties. C’est tout aussi important à la maison que dans un bar. Chez nous, si on ne joue pas, on perd de la place inutilement, et c’est la même chose dans un bar, avec un investissement à perte supplémentaire.
Heureusement, aujourd’hui, tous les fabricants connaissent les envies des joueurs et tous proposent du matériel plus ou moins similaire en terme de confort et de plaisir de jeu. On retrouve donc toujours des barres en acier avec des roulements performants, des joueurs en aluminium et un tapis en Gerflex. C’est la base pour un babyfoot de bar.
Certaines marques, comme Bonzini, favorisent les gamelles royales et quelques modèles permettent le tunnel magique, comme le B60. D’autres fabricants comme Stella, proposent des babyfoots avec des bandes latérales obliques, qui donnent la possibilité de lever facilement la balle, ou des joueurs plus longs qui peuvent aussi frapper la balle avec la tête lorsqu’on les retourne. Ça offre plus de possibilités et rend le jeu plus spectaculaire.
Chez Mister Babyfoot, on retrouve souvent des sensations de jeu très similaires à celle de Bonzini. Les gamelles royales sont mises à l’honneur. Idem chez Marcus, avec des buts qui claquent, des gamelles qui ressortent bien et des angles bien relevés aux 4 coins du terrain pour permettre les lobs et favoriser un jeu sans temps mort.
Le design
Le look du babyfoot de bar a forcément de l’importance. C’est un meuble imposant, qui prend de la place, alors il doit s’adapter au mieux à notre déco d’intérieur. Pour un bar de village, un modèle classique fait généralement l’affaire.
En revanche, pour un bar plus moderne, ou pour un salon, on va apprécier de pouvoir choisir des couleurs plus neutres ou plus en accord avec le reste de la décoration. Tous les plus gros fabricants proposent des personnalisations, jusqu’à choisir la couleur des maillots des joueurs. Parfois la personnalisation est unique, comme chez Bonzini, alors ça coûte très cher, pendant que d’autres fabricants ont des caisses, des tapis, des pieds, de différentes couleurs, et le prix reste identique.
Quel budget ?
Pour beaucoup d’entre nous, le choix d’un baby foot de bar se fera forcément d’après le budget qu’on peut lui allouer. Le prix varie en moyenne de 700 € à 3 000 €, pour du matériel de qualité. Je vous conseille d’oublier immédiatement quelques marques chinoises, proposant des baby-foots avec monnayeur à moins de 500 €. Ils sont très beaux sur les photos, mais la réalité est toujours décevante.
Pour l’entrée de gamme, c’est chez Mister Babyfoot qu’il faut se tourner. Les produits sont fabriqués à l’étranger, mais avec un respect des matériaux et une conception sérieuse. On ne peut pas promettre que le matériel sera aussi résistant et durable que chez les plus grandes marques françaises ou italiennes, mais le rapport qualité/prix est toujours excellent.
On peut aussi voir sur le long terme. Pour un bar, un babyfoot Bonzini ou Stella, pourra généralement être conservé plus longtemps. Vous aurez toujours la possibilité de remplacer un tapis abîmé ou une barre tordue, en seulement quelques jours. Un babyfoot de grande marque va également attirer plus facilement des clients.
Quoi qu’il en soit, il est toujours préférable de privilégier la qualité pour ce type de jeu. Entre un baby-foot à 400 € qui sera en morceau au bout de 3 ou 4 ans, et un Bonzini à 1 500 € qu’on peut conserver plus de 30 ans, je pense que le choix est vite fait. Oui, c’est un investissement important au départ, mais qu’on ne regrette jamais sur le long terme.
L’importance des balles
Avoir un bon babyfoot de bar, c’est génial, mais sans une bonne balle, il perd son utilité. Il y a deux types de balles, en liège et en plastique, toutes deux compatibles avec l’ensemble des babyfoots. Elles ont chacune des qualités et des défauts qu’il faut prendre en compte.
Traditionnellement, et en compétition, on utilise des balles en lièges. Elles permettent un meilleur contrôle de la balle, un jeu plus lent, et donc de meilleures combinaisons tactiques et techniques. Les néophytes ont un peu de mal à les maîtriser, les frappes sont notamment plus compliquées et on peut bloquer la balle entre le joueur et le tapis. En revanche, dès qu’on maîtrise, on tape fort et les gamelles sont plus simples, puisque le liège offre un meilleur rebond.
Le plastique est arrivé bien plus tard. La balle a tendance à glisser plus facilement, on contrôle moins bien, mais on frappe plus facilement avec une belle puissance. Dans les bars, le plastique est appréciable, car bien plus solide que le liège. Pour un patron, devoir remplacer trop régulièrement les balles, c’est une dépense inutile, alors il va souvent préférer les balles en plastique.
Pour la maison, je conseille le liège, et pour le bar, c’est au patron de décider ! Il existe aussi une autre catégorie de balles, plus chères, qui se nomment balles ITSF. C’est un matériau particulier, aussi résistant que le plastique ou presque, et qui offre les mêmes caractéristiques que le liège. On contrôle bien la balle, les frappes sont plus simples, et le jeu est alors plus fluide tout en conservant de la technicité.
Les bonnes raisons d’avoir un baby-foot dans son bar
Depuis quelques années et l’interdiction de fumer dans les lieux publics, les bars et cafés ont perdu des clients et donc du chiffre d’affaire. Cela dit, avec les temps, l’effet s’inverse. les gens reprennent leurs habitudes, ils ont simplement appris à fumer leur cigarette dehors juste après le café…
L’animation revient alors progressivement dans ces lieux de vie, avec des fumeurs qui sont finalement toujours là et des non-fumeurs plus nombreux, ravis de ne plus être dérangés par l’odeur et la fumée de cigarette. Pour attirer toujours plus de monde, il faut des activités. Les karaokés sont de plus en plus nombreux, le billard séduit toujours autant, les jeux d’arcade ont complètement sombré, et le babyfoot retrouve progressivement sa popularité.
Ça rapporte de l’argent !
Bien sûr, la partie n’est jamais gratuite, et à raison de 5 parties par jour, on rentabilise un baby-foot de 1500 € en moins de deux ans. S’il y a de la fréquentation dans votre bar, et quelques amateurs de football de table, il sera rentabilisé bien plus rapidement. Ensuite, ce n’est que du bonus, qu’on peut facilement oublier de déclarer…
Ça fait consommer
Quand on joue au babyfoot, on dépense de l’énergie. On bouge bien plus que devant un billard, surtout si on est uniquement deux joueurs. Du coup, il faut s’hydrater et se rafraîchir. Ça tombe bien, votre bar est plein, et vous pouvez servir toutes les boissons que les clients désirent.
Pour peu que certains boivent un peu d’alcool, ils auront envie de mettre d’autres pièces dans le babyfoot et peut-être même d’essayer les autres jeux que vous proposez.
Un bon babyfoot attire de nouveaux clients
Il y a des passionnés et des amateurs de babyfoot dans tous les villages de France. C’est une certitude ! Mettez votre table de jeu en valeur, organisez un petit tournoi, et vous gagnerez des clients réguliers.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les plus jeunes ont envie et besoin de sortir le nez de leurs écrans de smartphone. C’est pour cette raison que les jeux d’arcades n’attirent plus ou très peu. Le billard, le baby-foot, le jeu de fléchettes, sont de bons moyens pour se reconnecter au monde réel et partager de vrais moments avec nos amis.
Ça fait presque 100 ans qu’on joue au babyfoot en France, et c’est un jeu qui n’a finalement jamais perdu en popularité. Soyez sûr que si les joueurs viennent, ils vont dépenser beaucoup d’argent dans votre baby-foot et ils vont également consommer des boissons.
Les principales règles du babyfoot de bar
La première chose à intégrer, c’est qu’on ne joue pas avec les mêmes règles dans toutes les régions de France, ni même dans tous les bars d’une même région… Si quelques règles diffèrent, on retrouve quand même une base assez similaire, qu’on soit au centre de Paris, ou en plein milieu de la Creuse.
On engage !
Lorsqu’on débute une partie, il y a deux écoles, soit on tire à pile ou face, comme pour un match de ligue des Champions, soit on jette la première balle contre le bois, entre les deux lignes des demis (les deux barres avec les 5 joueurs au milieu du babyfoot).
Quand un joueur vient d’encaisser un but, il récupère l’engament, comme dans un vrai match et place alors la balle sous n’importe quel joueur de ses demis. Dans quelques bars pas très concernés par l’équité, on engage toujours, après chaque but, en jetant la balle contre le bois… Des sauvages…
Que faire si la balle sort du terrain ?
Il arrive parfois, lors de certains échanges particulièrement virulents, que la balle soit expulsée du babyfoot. Vous l’aurez remarqué, les joueurs en alu du baby-foot n’ont pas de bras, et ils sont donc dans l’impossibilité de faire une touche…
Là encore, deux écoles :
- On favorise la défense, en plaçant la balle dans le coin le plus proche de l’endroit où est sortie la balle.
- On peut aussi se souvenir du dernier joueur ayant touché la balle, et on rend alors la balle à l’autre joueur, toujours en la plaçant dans un coin de la défense.
La balle s’est immobilisée
Sur certains babyfoots, dont les Bonzini, la balle peut se trouver en zone morte. Aucun joueur ne peut la toucher. Si elle est bloquée entre les demis, on fait un engagement contre le bois. Si elle se bloque entre les défenseurs et l’attaquant, on la pousse dans le coin le plus proche, le défenseur aura alors généralement la possibilité de contrôler et relancer le jeu.
La reprise est interdite !
Le football de table est un jeu de gentleman, et on ne profite pas du manque de rapidité de mouvement d’un copain, pour marquer un but. Vous ne pouvez donc pas faire une passe avec vos arrières ou vos demis, et frapper immédiatement la balle avec les attaquants. Un contrôle est obligatoire, pour laisser le temps au défenseur de poser les mains sur les poignées.
Cette règle est annulée lorsqu’on joue en double, les reprises sont alors autorisées. Vous trouverez d’un côté celui qui marque beaucoup en reprise pour dire que le jeu et plus fluide et les actions plus belles, et de l’autre celui qui encaisse trop de reprises et qui dit que c’est nul, pas technique et qu’on devrait interdire la reprise même en double… Je ne participerais pas à ce débat…
Râteau, casse, braille, sac barrière…
J’ai découvert que chaque région avait un nom différent pour ce que je nomme un « râteau ». Il s’agit d’une faute du défenseur avec ses demis. Lorsqu’un joueur fait une passe avec les demis, mais que l’autre joueur dévie la passe avec ses demis, rendant le contrôle impossible par les attaquants, on hurle alors « RATEAUUUUU » ou « BRAILLEEEE », « CASSSSSSSSSSEEEE », et le défenseur rend la balle aux demis adverse.
Au bout de 3 râteaux d’affilés, la balle est donnée directement aux avants. Si à la suite d’un râteau, la balle rentre dans le but, le défenseur perd un point (-1).
On ne bouge pas les demis dans tous les sens !
Quand on débute, on s’imagine souvent avoir trouvé une super technique de défense, qui consiste à bouger les demis dans tous les sens pour contrer une frappe venue des arrières. C’est évidemment complètement interdit !
Il est tout simplement interdit de bouger les demis lorsque l’adversaire fait un dégagement depuis ses arrières. On place nos joueurs avant la frappe, puis on lâche tout. Si on bouge nos demis, il y a alors « bougeage »… Oui je sais, ce mot n’existe pas dans un dictionnaire, mais il existe autour d’un babyfoot. On peut bouger les demis si la balle touche un attaquant ou rebondit contre le bois du baby-foot.
Pas de pissette non plus !
Encore un mot plein de poésie, qui bizarrement est utilisé dans la plupart des régions d’Europe francophone, du sud-ouest de la France, jusqu’à la région du Nord, en passant par les bars de Belgique.
On décide avant la partie d’autoriser ou non les pissettes. Personnellement, je préfère les autoriser, j’ai même toujours eu du mal à comprendre le comment et le pourquoi de cette règle, qui n’existe même pas en compétition.
Une pissette est une frappe avec le joueur des avants le plus proche de la poignée. Il y a effectivement un angle qui permet de facilement tromper le gardien. Cela dit, avec un peut d’expérience, on apprend à bloquer la pissette, et c’est quand même plus intéressant de pouvoir marquer avec tous les joueurs avants.
Quelques gestes techniques avec un babyfoot de bar
On aime le babyfoot pour les gestes techniques et les actions qui permettent de gagner plus ou moins de points. Voici les coups possibles sur un baby-foot de bar :
- La gamelle ou gamelle royale : C’est une frappe qui rentre dans les buts, frappe la plaque en métal au fond des cages et revient sur le terrain, sans tomber à l’intérieur du babyfoot. Chez moi, c’est +1 -1, soit un point pour l’attaquant et un point de moins pour celui qui encaisse la gamelle.
- La pêche ou la repêche : On plonge la main dans le but après une frappe, pour rattraper la balle après qu’elle soit entrée dans le but. Seul l’attaquant peut partir à la pêche, pour éviter les accidents et éviter aussi que les parties soient interminables. Chez moi, c’est là encore +1 -1.
- Le lob : C’est une action qui consiste à marquer un but en faisant passer la balle au-dessus de la barre du gardien. Plusieurs techniques, permettent de tenter un lob, on peut les autoriser ou non. Un lob rapporte 2 points (+2).
- Le tunnel, tunnel magique ou chaudron : Ce coup est possible sur quelques babyfoots seulement, ayant une structure interne adaptée. On réalise un tunnel lorsqu’on fait entrer la balle dans un but et qu’on la repêche dans le but opposé. On entend généralement la balle remonter dans le babyfoot, il faut réagir très vite. C’est +2 -2 !
- Le cendar ou cendrier : Il arrive souvent par hasard lors d’un lob mal négocié ou d’un contre chanceux. On parle de cendar ou de cendrier, lorsque la balle tombe dans un des cendriers présents de chaque côté des buts. Ici, j’ai tout entendu, +5, +3 -3, ou même +5 -5, c’est à vous de décider, vous pouvez même ne rien compter pour ne pas valoriser la chance.